Anne-Marie Arborio est maître de Conférences en sociologie à l’université d’Aix-Marseille et chercheur au Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST, UMR 7317). Ses travaux s’inscrivent dans la sociologie du travail, avec l’hôpital pour principal terrain et se caractérisent par l’usage combiné de méthodes variées. Elle a notamment publié Un Personnel invisible. Les aides-soignantes à l’hôpital, Paris, Anthropos-Economica, 2012 (2e éd.)
Isabelle Feroni est maître de conférences à l’Université de Nice Sophia Antipolis et chercheur à l’UMR Sciences Économiques et Sociales de la Santé et Traitement de l’Information médicale (SESSTIM, UMR 912), INSERM-IRD-AMU à Marseille. Elle a notamment travaillé sur les professions de santé, la toxicomanie et les inégalités de santé.
Pierre Fournier est professeur de sociologie à l’université d’Aix-Marseille et chercheur au Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES, UMR 7305), Aix-Marseille université, CNRS. Ses travaux portent sur les jeux de stratification sociale, notamment autour d’univers industriels à enjeux environnementaux. Il a récemment publié Travailler dans le nucléaire. Enquête au cœur d’un site à risques, A. Colin, 2012, et co-réalisé avec Pascal Cesaro un documentaire interactif De la fiction faire science : une expérience de vidéo-élicitation pour sortir d’une situation de parole empêchée, 2019.
Jérôme Greffion est maître de conférences en sociologie à l’université Paris Nanterre et chercheur à l’IDHES, CNRS, Paris 1, Paris 8, Paris 10, ENS Paris-Saclay. Ses travaux portent sur la relation entre l’industrie pharmaceutique et les médecins, sur les conflits d’intérêt dans le domaine du médicament.
Agnès Labrousse est maîtresse de conférences en économie à l’Université de Picardie-Jules Verne et chercheuse au Centre de recherches sur l’Industrie, les Institutions et les Systèmes Economiques d’Amiens (CRIISEA). Ses travaux portent sur l’économie du développement. Elle a notamment publié « Le double mouvement de la discipline économique : réduction du pluralisme, expansion du mainstream », La Revue nouvelle, n° 7, 2019, p. 57-65.
Cédric Lomba est directeur de recherches en sociologie au CNRS et chercheur au Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA-CSU, CNRS-Université Paris 8-Université Paris Nanterre). Il est spécialisé sur les transformations des mondes industriels et les rapports de classes au travail. Il a récemment publié La restructuration permanente de la condition ouvrière. De Cockerill à ArcelorMittal, Éditions du Croquant, coll. « Champ social », 2018.
Séverin Muller est maître de conférences en sociologie à l’université Lille1 et chercheur au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSE), CNRS. Ses recherches portent sur le travail industriel, sur la réception des systèmes normatifs par les salariés, et sur l’analyse des démarches d’enquête par observation participante. Il a notamment publié A l’abattoir. Travail et relations professionnelles face au risque sanitaire, MSH-Quae, 2008, et « Modes de production du médicament générique et conditions d’emplois », La nouvelle revue du travail, 2018, n° 12.
Quentin Ravelli est chargé de recherche en sociologie au CNRS et chercheur au Centre Maurice Halbwachs, ENS-EHESS-CNRS. Ses travaux portent en particulier sur la sociologie des marchandises, des médicaments aux crédits à risque. Il a publié La stratégie de la bactérie, Paris, Le Seuil, 2014, et récemment « La ruée vers l’or jaune : difficultés de l’engagement scientifique dans un mouvement social », Sociologie, 2020, n° 3.
Dilip Subramanian est professeur associé à Neoma Business School (Reims) et chercheur au Centre Georg Simmel (EHESS-CNRS). Ses travaux portent en particulier sur la formation professionnelle en entreprise et les relations de service. Il a notamment publié Telecommunications Industry in India. State, Business and Labour in a Global Economy, Social Science Press, 2010.
Laure de Verdalle est directrice de recherche en sociologie au CNRS, membre du laboratoire Printemps (UVSQ/CNRS). Elle s’est notamment intéressée à l’organisation du travail en régime socialiste, mais ses recherches concernent aussi le travail artistique, les enjeux des nomenclatures et catégories socioprofessionnelles, ainsi que les approches comparatives en sciences sociales.
Participer à cette recherche collective a réclamé de nombreuses séances de travail, à Paris, à Marseille ou à Lille.
